D’où vous vient l’idée de ce film si singulier ? Tout est parti d’une image étrange : un chauffeur de bus baraqué avec un gorille à ses côtés, dans une ville en ruines. Je voulais mélanger l’absurde, l’épique et le fantastique, en créant un monde où l’ombre et la lumière s’affrontent à travers des figures inattendues.

Pourquoi un héros comme Alain, simple chauffeur de bus ? Parce que l’héroïsme ne vient pas toujours de là où on l’attend. Alain est un homme ordinaire plongé dans un destin extraordinaire. C’est sa résilience, pas son statut, qui fait de lui un héros.

Morganna, la méchante, est particulièrement marquante… C’est une vampire hybride, à la fois belle, effrayante et symbolique. Ses membres multiples représentent sa soif de contrôle. Je voulais une antagoniste aussi captivante que dangereuse.

Quel rôle joue Rocky, le gorille ? Rocky, c’est la conscience silencieuse du film. C’est un compagnon loyal, puissant, mais aussi profondément humain dans ses réactions. Techniquement, c’était un énorme défi à créer, mais le résultat en valait la peine.

Un mot pour décrire « Pierre noire » ? C’est un conte post-apocalyptique qui parle d’alliance, de mémoire et de lutte contre le chaos. Un film à la frontière du mythe et de la folie.